Traiter la mort de son animal et son rituel

Bonjour, aujourd’hui je vous parle de l’importance du choix de traiter la mort de son animal et du rituel.


Quand on a un animal de compagnie, nous sommes tellement heureux qu’on oublie qu’il va mourir un jour. Et comme je vous l’ai déjà écris dans une autre article, l’être humain ne peut concevoir la mort tant que ça ne lui arrive pas en pleine figure.

Mais, j’ai eu dans ma pratique de thérapeute des clients qui avaient planifier dès le départ leurs limites et leurs conditions face à la mort certaine de leur animal. Et je trouve ça courageux et démontre un sens de maturité et un respect envers l’animal de compagnie.


Je peux comprendre que c’est tabou, car dans notre société, on a tendance à vouloir ausculter la mort de notre langage et de notre vue. Mais il y a des avantages de le faire dès le départ et je ne crois pas que c’est se jeter un sort d’en parler.

Souvent, quand arrive le temps de l’euthanasie ou de faire des traitements coûteux, bien parfois, le cœur et le rationnel prennent le bord. Lorsque nous sommes dans l’émotion de prendre la dure décision d’euthanasie, c’est comme un choc, et ça va vite, très vite parfois, quand l’animal est prêt a mourir. Quelques secondes. Mais nous, l’être humain, notre rationnel n’a pas trop le temps d’absorber tout ça.


Est-ce que je veux une crémation de groupe ou individuel.

Si c’est de groupe ce sont les cendres de tous les animaux décédés les jours précédents. Individuel c’est le vôtre seulement.

Et quelques temps après cet acte, les gens se sentent coupables, car non pas eu le temps de dire au revoir comme ils auraient aimé le faire. Ais-je pris la bonne décision? Pleins de questions restent en suspend.

Également, de savoir dès le départ combien de temps, d’argent nous sommes prêts à mettre en cas de maladie. Bien sûr, on ne peut connaître nos conditions financières dans quelques années, mais au moins de connaître nos limites. Ça va éviter de paniquer devant la maladie et toute l’impuissance qu’on peut vivre face à la peur de perdre.


Aussi, ce qui est de plus en plus discuter des dernières années, c’est la crémation des animaux.

En quoi ça consiste: les entreprises privées offrent de faire des pré-arrangements. Tel que d’aller chercher l’animal décédé chez le vétérinaire de votre choix et d’assister à la crémation. Assister à une cérémonie que vous aurez préparé en l’honneur de votre animal.

Habituellement, l’animal qui est décédé est mis dans un réfrigérateur, et la compagnie de crémation vient le chercher. Vous êtes appelés ou non à venir assister à la crémation. L’animal est mis dans un four spécial qui chauffe le corps à une très haute température. Seules les cendres restent. Plus l’animal est gros, plus ça prendra de temps.

Par la suite, vous récupérer les cendres dans un contenant que vous aurez choisi au préalable ou le jour même. Et vous repartez avec ou vous l’exposé dans un columbarium: un endroit vitré où les urnes sont exposées.


En quoi assister peut aider dans le processus de deuil?

Comme je le mentionnais plus haut, l’être humain ne réalise pas la mort. D’assister permet de réaliser la véridicité de la mort de votre animal. Permet d’être dans la réalité et de ne pas se mettre a faire toutes sortes d’histoires sur comment il est mort. Il y a une finalité et ainsi, on ne peut pas être dans la négation.

De partir avec l’urne permet également, de repartir avec quelque chose de son animal, une partie du moins. Vous pourriez aussi faire un repas commémoratif en la présence de l’urne, d’une photo de l’animal, etc.

Le rituel de dire au revoir à nos défunts aimés, sont très importants. Ça fait partie du rituel du deuil. La première étape du travail de deuil, le sentiment de manque, de vide sera plus grand le long du processus de deuil.

J’ai déjà connu des gens qui n’ont pas fait ceci et plusieurs années plus tard, sont encore aux prises avec un deuil non résolu.


L’importance du rituel

Faire un rituel c’est en respect à l’animal décédé et une preuve d’amour. C’est aussi pour soi qu’on le fait, car se donner le droit de pleurer l’être vivant qui nous a apporté tant de bien dans notre vie a eu un impact dans celle-ci.

À vérifier si vous voulez l’enterrer dans votre cour, dans un cimetière pour animaux ou garder les cendres à la maison.

Habituellement, il est interdit d’enterrer son animal de compagnie dans sa cour. Ca demande un processus: enterrer à tant de mètres dans le sol, mettre de la chaux. Pour ne pas que des bêtes sauvages viennent déterrer et manger votre animal. C’est un pensez-y bien.


J’espère que cet article vous aidera au moins à réfléchir à ce que vous aimeriez faire dans une cas de maladie, ou d’euthanasie.

Brigitte Bérubé

Thérapeute humaniste

www.lelotusblanc.ca

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